Plate 46

"Penelope at the loom"

 

Moriae Encomium

Illustrated by Hans Holbein the Younger

 

 

 

Single Greeting Card (with matching Envelope)

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Holbein's illustration shown in Plate 46 from Moriae Encomium is associated with the following text drawn from

John Wilson's 1668 translation:

 

The apostles also confuted the heathen philosophers and Jews, a people than whom none

more obstinate, but rather by their good lives and miracles than syllogisms: and yet there was

scarce one among them that was capable of understanding the least "quodlibet" of the Scotists.

But now, where is that heathen or heretic that must not presently stoop to such wire-drawn

subtleties, unless he be so thick-skulled that he can't apprehend them, or so impudent as to hiss

them down, or, being furnished with the same tricks, be able to make his party good with

them? As if a man should set a conjurer on work against a conjurer, or fight with one hallowed

sword against another, which would prove no other than a work to no purpose. For my own

part I conceive the Christians would do much better if instead of those dull troops and

companies of soldiers with which they have managed their war with such doubtful success, they

would send the bawling Scotists, the most obstinate Occamists, and invincible Albertists to war

against the Turks and Saracens; and they would see, I guess, a most pleasant combat and such a

victory as was never before. For who is so faint whom their devices will not enliven? who so

stupid whom such spurs can't quicken? or who so quick-sighted before whose eyes they can't cast

a mist?

 

 

The associated French text from L'Eloge de la Folie (1728) follows:

 

Ces anciens Docteurs avoient à combattre les Philosophes Payens, & les Juifs, gens fort opiniâtres

de leur nature; mais ils les refutoient plus par de pieux examples, & par des Miracles, que par

des arguments: & de plus, les premiers ennemis du Christianisme étoient d'un génie si borné,

qu'ils n'auroient jamais pu concevoir aucun principe de Scot. Mais à present? Payaens, Infideles,

Juifs, Hérétiques, paroissez tous, si vous osez; on vous en défie. Qui ne baissera pas la lance, qui

ne se convertiroit pas, étant couvert, & comme criblé de traints si pointus? Il n'y aura que des

hommes, ou trop stupides pour comprendre ces subtilitez, ou assez imprudens pour s'en

moquer, ou munis des mêmesarmes, qui accepteront le défi; non, il n'y aura que ces gens-là qui

refuseront de se rendre: alors, il en seroit des derniers, comme si vous mettiez aux prises un

Magicien avec un Magicien; ou comme se quelqu'un, ayant ene épée enchantée, se battoit

contre un ennemi qui fût armé de même; car en ce cas-làm ce seroit la toile de Penelope. A

propos de combat: il me semble que les Chretiens contre les Infideles. Au-lien de cette lourde

& grossiere Soldatesque, qu'ils employent depuis si longerms inutilement aux Croisades, que

n'envoyent-ils contre les Turcs, & les Sarrasins, les Scotistes bruyans, les Occanistes entêtez, les

Albertistes invincibles, & toute la Milice Sophistique qui soutiendroit ces Troupes règlées? Ce

seroit, je crois, une Bataille bien agréable; on n'auroit jamais vu une telle Victoire. Qui seroit

assez de glace, pour ne pas s'enflammer au feu de ces dispute? Qui seroit assex pesant, pour ne

pas avancer à la piquure de ces éperons? Qui auroit d'assez bony yeux, pour ne pas se laisser

éblouïr par le grand jour de ces subtilitez? Vou prenez cela pour un badinage? vois avez raison.

Cette Armée ne seroit pas même si nombreuse que vous pensez.